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2010 WR LMP LMP2

  • La dernière création de Gérard Welter engagée aux 24 heures du Mans

  • Une LMP2 atypique aux lignes de monoplace carénée

  • Une participation aux 24 Heures du Mans en 2010

  • Une LMP2 Eligible à nombreuses courses historiques dont Gulf Historic, Masters Endurance Legends en Europe et aux Etats-Unis

ELIGIBILITE

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

MASTERS ENDURANCE LEGENDS EUROPE

MASTERS ENDURANCE LEGENDS USA

DAYTONA CLASSIC 24 HOUR by HSR

ROLEX MONTEREY MOTORSPOSTS REUNION

SEBRING CLASSIC 12 HOUR by HSR

GULF HISTORIC

Marque

WR

Modèle

LMP 2008

Année

2010

No de châssis

LMP 2008-01

Châssis

CARBONE

Carrosserie

CARBONE

Freins

CARBONE

Moteur

ZYTEK ZG348 V8 3397 cc

Puissance

540 CH. @ 9 500 T/MIN L

Boite de vitesse

RICARDO SEQUENTIELLE 6 VITESSES

Poids

825 KG

Gérard Welter a contribué à la légende des 24 Heures du Mans en y engageant ses créations. Un artisan passionné qui a écrit de superbes pages de la grande course d’endurance. Depuis 1976 (d’abord sous le nom de WM jusqu'en 1989 puis WR à partir de 1990), Gérard Welter a engagé 19 voitures sur 13 éditons des 24 Heures du Mans. La WR LMP 2008 est la dernière de cette lignée initiée avec la WM P76. Cet ultime prototype est à l’image de toutes les créations de Gérard Welter : une auto pensée pour Le Mans avant tout, avec des solutions innovantes sur le plan aérodynamique.

 
Gérard Welter et l’aventure des 24 Heures du Mans

Designer puis directeur du Centre de style de Peugeot, Gérard Welter a dédié sa carrière professionnelle à la marque Peugeot. En 1960, il rejoint le constructeur français et fait ses premiers pas en dessinant notamment les feux arrière de la 404 et contribue au cabriolet et au coupé 204. Devenu responsable du style en 1975, il travaille sur de nombreux modèles et devient notamment le père de la Peugeot 205, sa plus belle création selon ses dires. Un modèle qui contribua à relancer la marque et reste aujourd’hui encore emblématique.

En parallèle de ses missions chez Peugeot, Gérard Welter est épris de compétition et lance sa propre équipe, WM (pour Welter et Meunier, du nom de Michel Meunier, son associé). Dès 1969, le groupe de passionnés qu’ils regroupent autour d’eux commence à travailler sur des prototypes mais ce n’est qu’à partir de 1976 que les engagements commencent aux 24 Heures du Mans. WM entre dans la légende du Mans avec le prototype WM P88 à moteur Peugeot qui atteint 405 km/h à l’occasion des 24 Heures du Mans 1988. Le record de la vitesse la plus élevée enregistrée lors de l’épreuve, toujours en vigueur. En 1995, les WR (du nom de la structure qui remplace WM à compter de la fin d’année 1989) manquent l’exploit. William David signe la pole position sur la WR LM94 en 3’46’’05. Sur la voiture sœur, Patrick Gonin décroche le meilleur tour en course (3’51’’41) à l’occasion d’une édition marquée par la pluie et remportée par McLaren. 

Après une nouvelle tentative et le revers de 1996 (avec le décès de Sébastien Enjolras, espoir du sport automobile français, au volant d’une WR), ce n’est qu’à partir de 2000 que l’on voit des WR revenir en Sarthe. En LMP675 puis LMP2, les bonnes performances sont notables avec plusieurs deuxièmes places de catégorie (en 2000, 2001, 2002 et 2004). 

En 2007, une nouvelle impulsion est donnée. WR se rapproche de Stéphane et Philippe Salini. Les deux frères gentlemen drivers qui rêvent de disputer Le Mans financent le développement d’une nouvelle voiture : la WR LMP 2008.

 
La genèse de la WR la plus aboutie : Une aérodynamique révolutionnaire ayant inspiré la AUDI R15

En décembre 2007, le Welter Racing annonçait l'arrivée de son nouveau sport-prototype pour la catégorie LMP2, destiné aux championnats régis par l'Automobile Club de l’Ouest (ACO). En partenariat avec le Groupe Salini, l'équipe de Gérard Welter développait une LMP2, équipée d’un moteur V8 Zytek 3,4 litres et d'une boîte à vitesses Ricardo. Un seul châssis fut construit - #2008-001 – engagé régulièrement en Le Mans Series et aux 24 Heures du Mans. 

 

Une Formule 1 carénée, voilà comment le prototype né des ateliers de Thorigny pouvait déjà à l’époque être qualifié. Extrêmement travaillées, les formes du prototype né officiellement le 25/06/2007 semblent être l’unique résultat de calculs aérodynamiques et non de contraintes marketings. Au début de l'année 2009, lorsque AUDI a dévoilé la révolutionnaire R15, il est apparu clairement que les concepteurs de la WR Salini étaient sur la bonne voie car l'avant de la Audi R15 était remarquablement similaire à celui de la WR.

L’esthétisme n’a cependant pas été négligé, en témoigne les phares en losange. Gérard Welter résumait la philosophie qui avait guidé la conception de la LMP2 : "C’est une voiture simple et moderne, tournée vers un avenir écologique, capable d'accepter différents groupes moteurs". Dès le début, Welter et ses hommes songent à greffer dans la voiture un bloc diesel (alors autorisé depuis 2006 au Mans). Mais il n’en sera finalement rien. Le V8 Zytek de 540 chevaux dénotait, seule une poignée d’équipes utilisaient un bloc comparable en Le Mans Series. C’était le cas de Barazi Epsilon et de Trading Performance sur des Zytek 07S/2 ou d’Embassy Racing sur des WF01 Zytek. WR rompait avec la tradition qui avait pourtant jusque-là été la norme : celle de rouler avec des moteur Peugeot.

 

Par opposition aux anciens modèles WR, la ligne n’est pas ici tirée d’une carrosserie monobloc mais est bien plus fine, venant épouser les différents éléments mécaniques. Une monoplace avec des ailes pour recouvrir les roues, c’est la sensation que l’on a en regardant cette WR de face. 

Sur le plan technique, la WR LMP2 2008 possédait un gabarit relativement comparable à celui des concurrentes de l’époque (Porsche RS Spyder, Lola B08/80, Zytek 07 ou encore MG Lola EX265). 4,63 m de long, 2,89 m d’empattement pour 825 kg. 

Une carrière en Le Mans Series et une apogée aux 24 Heures du Mans

C’est à l’occasion des 1000 km de Barcelone 2008 que la WR Salini effectue ses débuts en course. Et, pour cette première en compétition, la LMP2 voit l’arrivée ! Une vraie satisfaction pour la petite structure qui a préparé la voiture jusqu’à la dernière minute et qui repart avec la 34e place. Elle restera malheureusement le meilleur résultat de la première saison Le Mans Series. A Monza, la boîte de vitesses cède pendant les essais libres. La WR flanquée du n°37 ne peut pas effectuer les qualifications et s’élance du fond de grille. En course, c’est l’injection qui stoppe sa progression. Manquant la manche de Spa-Francorchamps, la petite WR revient au Nürburgring et doit cette fois composer avec des soucis d’échappement. A Silverstone, la saison se termine avec des problèmes électriques. 

Après un passage en soufflerie courant octobre 2008 et un premier travail de développement pendant l’été 2008, WR et les frères Salini validaient les modifications entrainées par l’application du nouveau règlement ACO. Deux journées de roulage à Lurcy-Lévis et deux journées d’essais organisées par Dunlop à Estoril en décembre permettaient d’affiner le comportement de la WR en vue de la saison 2009.

Cinq courses ponctueront ce millésime 2009 avec une courbe de progression notable. 30e aux 1000 km de Catalogne en avril, la WR est 32e aux 1000 km de Spa-Francorchamps début mai. On est encore loin des références que sont les Porsche, alors ultra-dominatrices, mais lors des 1000 km de l’Algarve en août, le prototype français passe à la 24e place. Pour l’occasion, c’est Bruce Jouanny qui est associé aux frères Salini, à la place de Tristan Gommendy. Enfin, malgré un abandon au Nürburgring, la LMP2 se classe 20e à Silverstone (9e en catégorie LMP2) ! Le potentiel est là avec un meilleur tour en course en 1’40’’402, le 4emeilleur temps des LMP2. 

Le Mans 2010, ultime course de la WR LMP2 Salini

En 2010, le programme est réduit aux 8 Heures du Castellet puis aux 24 Heures du Mans. La WR est retenue, enfin, après deux refus ! Avant ces deux rendez-vous, le travail mené par la petite équipe est important. « Nous avons revu les écoulements d’air en profondeur et travaillé en parallèle sur les suspensions » explique alors Pascal Coquin, responsable de la communication de l’équipe WR[1]. Il confie d’ailleurs qu’en ce début 2010, WR envisageait déjà un passage en LMP1 ! « Nous avons passé les tests FIA pour que la crash box soit homologuée en LMP1. Crash test, poussée latérale, poussée sur arceau… Tout devait être refait. C’est un gros investissement, mais essentiel pour que nous puissions poursuivre notre progression. La saison dernière nous avons démontré toutes les qualités de notre châssis face à une concurrence réputée. Nous sommes désormais en mesure de commercialiser notre auto à un prix très attractif. L’homologuer en LMP1 offre un panel plus large de clients potentiels ». Malheureusement, ce passage en catégorie reine ne se fera jamais. La non-sélection pour les 24 Heures du Mans 2011 a sonné la fin du programme WR et l’arrêt de l’engagement de la WR LMP2 2008.

Mais revenons à l’édition 2010, ultime course de la WR LMP2 2008. Avant Le Mans 2010, Tristan Gommendy, pilote professionnel enrôlé aux côtés des frères Salini, vantait les progrès effectués : « Nous avons beaucoup travaillé sur la raideur. La voiture est maintenant 20% plus raide sur l'avant et 15% à l'arrière. Avant, je trouvais la voiture pataude et je n'aimais pas trop ça, alors que maintenant, ça va très bien. Elle était beaucoup trop souple et le comportement n'était pas ce qu'il devait être. Nous avons travaillé sur les ressorts, la barre anti-roulis, les amortisseurs... Nous avons même maintenant un troisième amortisseur à l'arrière »[2].

La course n’est pas un long fleuve tranquille mais Tristan Gommendy et les frères Salini rejoignent l’arrivée au 23e rang, 8e en LMP2. 

Après trois saisons de collaboration avec le motoriste britannique Zytek, Gérard Welter et les frères Salini se sont orientés vers le V8 Nissan type VK45DE pour la saison 2011. Ce moteur, préparé par NISMO et assemblé dans les ateliers Zytek à Repton, ne fut finalement jamais vu en compétition. Malgré cette importante évolution mécanique et la mise en place d’un nouvel aileron arrière, le programme est stoppé. Des essais en soufflerie ont bien eu lieu avant la saison, mais Le Mans 2010 reste la dernière course de cette WR unique !

La voiture est conservée intacte depuis 2010.

Crédit photo : Luc Joly

[1] https://www.autonewsinfo.com/2010/03/31/lms-wr-entame-sa-troisieme-saison-avec-de-solides-ambitions-2365.html

[2] https://web.archive.org/web/20100616190930/http://www.endurance-info.com/version2/actualite-endurance-4359.html

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