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1975 LOLA DE CADENET T380

  • 4 participations aux 24 Heures du Mans

  • 3e place en 1976 avec Alain de Cadenet et Chris Craft au volant: La Lola la mieux placée de l’histoire aux 24 Heures du Mans

  • Moteur Ford Cosworth V8

  • Restaurée par Xtec Engineering

  • Une auto légère, maniable et taillée pour les Hunaudières

  • Hautement éligibles aux plus belles manifestations historiques

ELIGIBILITÉ

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

CLASSIC ENDURANCE RACING 2 by PETER AUTO

LE MANS CLASSIC

MASTERS SPORTS CAR LEGENDS

DAYTONA CLASSIC 24 HOUR by HSR

ROLEX MONTEREY MOTORSPOSTS REUNION

SEBRING CLASSIC 12 HOUR by HSR

Marque

LOLA DE CADENET

Modèle

T380

Année

1975

No de châssis

HU01

Châssis

MONOCOQUE D'ALUMINIUM

Carrosserie

FIBRE DE VERRE

Moteur

COSWORTH DFV V8 3 LITRES

Puissance

450 CH. @ 10 000 T/MIN

Boite de vitesse

HEWLAND DG 300 - 5 VITESSES

Poids

700 KG

Alain de Cadenet a eu de multiples vies : pilote de course, constructeur, présentateur de télévision, commentateur. Le natif de Londres – d’un père français et d’une mère anglaise – avait choisi une carrière d’avocat, avant de devenir photographe pour finalement se lancer dans la course automobile avec la carrière exceptionnelle qu’on lui connait. Et c’est avec la Lola T380 HU1, la première « Lola De Cadenet », qu’il a décroché son plus beau résultat aux 24 Heures du Mans.

L’émergence des « Lola De Cadenet »

L'histoire de la T380 HU1, aussi connue sous le nom de "Lola De Cadenet", est passionnante. Non seulement cette voiture nous plonge au cœur des années 70 avec des légendes de l’endurance derrière sa conception, mais aussi car elle est encore à ce jour la Lola qui a obtenu les meilleurs résultats aux 24 Heures du Mans avec une troisième place en 1976.

L’histoire débute dans les années 70 quand Alain de Cadenet est présent en Formule 1 avec sa propre équipe. Il prend vite conscience que ses chances de victoires pourraient être plus importantes en endurance. La décision est alors prise en 1971 de rouler aux 24 Heures du Mans sur une Ferrari 512M de l’Écurie Francorchamps (abandon après 235 tours, associé au Baron Hugues de Fierlant). C’est le déclic !

Alain de Cadenet se rapproche du jeune designer Gordon Murray, salarié chez Brabham sous la direction de Bernie Ecclestone. Il lui demande de concevoir un châssis biplace s’inspirant de la Ferrari 312PB (que Ferrari refuse de lui vendre) pour utiliser des pièces Brabham issues de la Formule 1. L’idée est de débuter en endurance avec son propre prototype, à moindre frais.

Ainsi naît la Duckhams Special, grâce à l’appui de Duckhams Oil Motor Racing. La voiture terminera 12e en 1972 puis évoluera en 1973 et 1974 jusqu’à ce que De Cadenet décide de l’engager sous son nom en 1974 devenant ainsi la De Cadenet LM. Il ne la pilotera pas en 1974 préférant revenir en 1975 avec HU1, aujourd’hui proposée à la vente.

HU1 et la quête du Mans

1975 marque la véritable montée en puissance de De Cadenet après les belles performances de la Duckams. Cette dernière est vendue à Colin Hawker (elle est recarrossée en Volkswagen) tandis qu’Alain de Cadenet achète la toute nouvelle Lola T380, châssis HU1. Afin qu'elle soit plus adaptée au Mans que la version initiale Gordon Murray travaillera sur la suspension.

Cette Lola se distinguait par une architecture à double triangulation à l'avant, tandis que l'arrière innovait avec une configuration particulière utilisant des ressorts montés en hauteur et un bloc coulissant, s'éloignant des solutions traditionnelles à bras tirés.

Le moteur ex-McLaren est toujours utilisé avec une puissance de 400 chevaux. La voiture est alors baptisée « Lola De Cadenet » et porte l’immatriculation VLA 451M.

Cette immatriculation, vue sur une autre création d’Alain de Cadenet, devait semble-t-il permettre de rouler… sur la route. En effet, Alain de Cadenet et son équipe testaient leurs recherches aérodynamiques, sur une portion d’autoroute, de nuit.

Mais revenons aux 24 Heures du Mans 1975 car cette année-là Chris Craft signera le meilleur tour en course. La voiture terminera 14e (5e en catégorie S3.0 pour les Sports trois litres). Au début de cette édition, la voiture se battait dans le trio de tête, mais souffrait d’un déficit de vitesse de pointe, plafonnant à 190 mph (305 km/h) contre 200 mph (320 km/h) pour la Duckhams.

En 1976, le développement se poursuit avec un design revu par Len Bailey. Gordon Murray est toujours là pour suggérer des modifications. « Nous avons créé une nouvelle carrosserie à queue courte et nous avons réussi à la faire monter à 205 mph » se souvient Alain de Cadenet dans les colonnes du magazine Motorsport. Pendant la nuit, le prototype atteindra même les 208 mph (335 km/h).

Cette année-là, sous une chaleur torride, Alain de Cadenet et Chris Craft décrochent une superbe 3e place derrière Jacky Ickx et Gijs van Lennep sur la Porsche 936 victorieuse, et à seulement 1 tour de la Mirage GR8 emmenée par Jean-Louis Lafosse et François Migault, 2e.

Les deux compères n’ont pas la joie de monter sur le podium, à l’époque seulement réservé aux vainqueurs. Un classement historique pour une voiture privée. C’est le meilleur classement pour Alain de Cadenet au cours de ses 15 apparitions, et la meilleure place au général en Sarthe pour une Lola à ce jour encore. Plus tard, on verra des Lola à la 4e place.

Anecdote savoureuse, pour cette édition 1976 des 24 Heures du Mans, Alain de Cadenet n’utilise pas son Ford Transit habituel pour tracter sa remorque mais une Bentley Speed Six de 1928, avec laquelle il tracte HU1 ! Les deux voitures ont bien entendu une livrée British Racing Green, superbe.

L’un des deux châssis existants seulement

Après l’édition 1976, HU1 est vendue à Simon Phillips. Une nouvelle voiture sera construite en 1977 (la De Cadenet LM3 aussi proposée à la vente par Ascott Collection). HU1 est engagée aux 24 Heures du Mans mais les pilotes - Tony Birchenough et Simon Philips - ne parviennent pas à la qualifier.

Engagée en 1978 par Simon Phillips Racing avec Batco France et pilotée par Nick Faure, John Beasley, Simon Phillips et Martin Raymond, la voiture se qualifiera en 15e position pour finalement abandonnée après 99 tours.

 
Résultats de course en période :

15/06/1975 – 24 Heures du Mans - Alain De Cadenet / Chris Craft (Alain de Cadenet) - #4 – 14e

16/06/1976 – 24 Heures du Mans - Alain De Cadenet / Chris Craft (Alain de Cadenet) - #12 – 3e

12/06/1977 – 24 Heures du Mans - Richard Bond / Tony Birchenhough / Simon Phillips (Alain de Cadenet) #6 non-qualifiée

09/10/1977 – Hockenheim (Intersérie) – Richard Bond (Dorset Racing Associates) - #8 10e

11/06/1978 – 24 Heures du Mans - Nick Faure / John Beasley / Simon Phillips / Martin Raymond (Simon Phillips Racing with Batco France) - #12 – non-classée (distance couverte insuffisante)

Retour en piste dans les compétitions historiques

Acquise par le propriétaire actuel, cette vétérane des 24 Heures du Mans a fait l’objet d’une restauration complète par Xtec Engineering dans la configuration de 1976, l’année où elle avait terminé en 3ème position du classement général des 24 Heures du Mans. Possédant un PTH valide jusqu’en 2027, elle a été engagée dans des courses historiques telles que Le Mans Classic en 2012, 2014 et 2018. Plus récemment, elle a été invitée au Goodwood festival of Speed en 2023. Éligible en Masters Sports Car Legends, Classic Endurance Racing 2, Le Mans Classic plateau 6 et aux USA à Monterey Classic, HU1 est une voiture emblématique des 24 Heures du Mans et de la riche carrière d’Alain de Cadenet.

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