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1983 LANCIA LC2

  • Voiture usine LANCIA MARTINI RACING engagée dans le Championnat des Voitures de Sport en 1983 et aux 24 Heures du Mans en 1983

  • Pilotée par des pilotes célèbres : Jean-Claude Andruet and Alessandro Nannini

  • La Group C Italienne la plus emblématique et la première opposante aux Porsche 956

  • Près de 400 km/h dans les Hunaudières

  • Eligible en Group C Racing Serie, Gulf Historic et Le Mans Classic

  • Certifiée Lancia Classiche

ELIGIBILITE

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

GROUP C RACING by PETER AUTO

LE MANS CLASSIC

GULF HISTORIC

MASTERS ENDURANCE LEGENDS USA

DAYTONA CLASSIC 24 HOUR by HSR

ROLEX MONTEREY MOTORSPOSTS REUNION

SEBRING CLASSIC 12 HOUR by HSR

Marque

LANCIA

Modèle

LC2

Année

1983

No de châssis

LC2/83-0001

Châssis

MONOCOQUE ALUMINIUM

Carrosserie

KEVLAR CARBONE

Moteur

FERRARI ABARTH V8  3,014 DOUBLE TURBO

Puissance

800 CH. @ 8 800 T/MIN

Boite de vitesse

HEWLAND 5 VITESSES

Poids

800 KG

Après les exploits en Group 5 de la Beta Montecarlo (de 1979 à 1981) puis les très belles prestations des LC1 en Group 6 (en 1982), Lancia bascule officiellement en Group C en 1983. Pour la catégorie réservée aux sport-prototypes fermés et qui impose une limite de consommation de carburant, une toute nouvelle voiture est développée. Peu de choses sont communes avec le dessin de la LC1, qui était une barquette. Côté mécanique, le changement est encore plus radical. Les moteurs précédemment utilisés sont remplacés… par un V8 de 3,0 litres d’origine Ferrari. Voilà comment la LC2 est devenue la première et unique Group C italienne. Ascott Collection est heureux de vous présenter le premier exemplaire assemblé portant le no de châssis LC2-0001, engagé notamment aux 24 Heures du Mans. 

 
La LC2 ou Ferrari Lancia

En s’engageant en 1982 en championnat du monde des voitures de sport, Lancia connaissait la règle. La LC1 allait être tolérée, un temps, mais il faudrait à terme produire une voiture répondant pleinement aux règles du Group C pour marquer des points et se battre au classement général. 

Le travail est entamé en parallèle de l’engagement des LC1 en compétition. Pour assurer une forme de continuité, ce sont les mêmes partenaires que pour les projets précédents qui sont sollicités. Ainsi, la LC2 adopte comme pour ses devancières un châssis monocoque en aluminium et une carrosserie en kevlar et fibre de carbone, le tout réalisé par Dallara.

Ferrari permet à Lancia et en particulier à Abarth d’utiliser certaines pièces du moteur V8 de 3,0 litres à aspiration naturelle et 32 soupapes de la Ferrari 308 GTBi « quattro valvole » pour la LC2. Un bloc dont l’objectif premier était l’Indycar. Initialement vu sous sa forme atmosphérique sur la 308, il se révélait peu puissant. Abarth monte un nouveau bloc en reprenant de nombreux éléments de celui-ci et en réduisant la cylindrée à 2,6 litres, mais en ajoutant deux turbocompresseurs KKK K26. Il se révèle bien plus adapté à l’endurance… et répond aux exigences du règlement en matière de consommation. Avec quelques 650 chevaux dans leurs premières versions, les LC2 sont plus puissantes que les Porsche 956. 

Au cours de sa carrière, la LC2 fera l'objet d'un développement continu sur le plan aérodynamique et technique. Le moteur V8 Ferrari reçut notamment une électronique Magneti Marelli revue pour plus de puissance, et une consommation optimisée qui tomba au même niveau que la version 2,7 litres.

A savoir : le règlement Group C donnait la priorité au fournisseur moteur pour nommer la voiture. La Lancia LC2 fut ainsi désignée officiellement « Ferrari Lancia » à ses débuts.

 

Une carrière sur près d’une décennie

Trois victoires furent glanées en championnat du monde des voitures de sport : à Imola en 1983, à Kyalami en 1984 et enfin à Spa-Francorchamps en 1985. Michele Alboreto, Riccardo Patrese, Teo Fabi, Alessandro Nannini, Mauro Baldi, Pierluigi Martini, Andreas de Cesaris et le Français Bob Wollek comptent parmi les pilotes qui ont pris le volant des LC2 en compétition. 

Les grands débuts sont intervenus lors des 1000 kilomètres de Monza en avril 1983. La LC2-0001 portait le n°5 et ne roulait qu’en essais, à cause d’une sortie de piste de Ghinzani. Les LC2-0002 et LC2-0003 participaient à la course. Cette première sortie fut marquée par une 9e place. Ensuite, ce sont ces châssis qui furent engagés à Silverstone et au Nürburgring. Les abandons s’enchainent, les anciennes LC1 dotées d’un toit, engagées par Scuderia Sivama, faisaient mieux, preuve que la mise au point n’était pas encore parfaite. 

Aux 24 Heures du Mans, trois châssis étaient présents : LC2-0001 (n°6), LC2-0002 (n°4) et enfin LC2-0003 (n°5). La vitesse des Group C italiennes impressionne, la n°4 se qualifiant à la 2e place en 3’20’’790 à 244,6 km/h de moyenne. La n°5 est 4e. Et la n°6 ? Elle ne se livre pas à l’exercice de la chasse au chronomètre, préférant réaliser des simulations de relais longs pendant les essais, afin de préparer la course. Le circuit de la Sarthe sera sévère, aucune LC2 ne voyant l’arrivée.

Après une excursion en DRM, les voitures sont engagées en championnat du monde d’endurance fin 1983. En 1984, le programme passe une nouvelle fois par le championnat du Monde. Au Mans, les Lancia LC2 font un temps espérer une réponse aux Porsche 956. Les deux voitures engagées mènent l’épreuve avant d’abandonner sur problèmes de boîte de vitesses. Bob Wollek avait signé la pole position et Alessandro Nannini le record du tour ! Les LC2 étaient clairement les plus rapides en Sarthe cette année-là !

En 1985, le projet LC2 souffre face aux Porsche 956. Pourtant, les coups d’éclat sont réels et c’est la malchance qui touche les LC2. Au Mugello, une voiture a fait la pole position mais connaît ensuite un problème moteur. A Monza, un arbre tombé sur le circuit arrête la course prématurément alors qu’une LC2 est en marche pour la victoire. Un écrou de roue baladeur à Silverstone amène à un triplé Porsche. A Hockenheim c’est un problème de pompe à essence qui privé une LC2 d’une victoire certaine. Une collision fratricide à Brands Hatch élimine les deux voitures. A Spa, une LC2 s’impose enfin. Mais la course est marquée par la mort de Stefan Bellof sur Porsche. 

Aux 24 heures du Mans 1985, les LC2 ne peuvent faire mieux que 6e (Wollek-Nannini) et 7e (Pescarolo-Baldi). Pendant les essais des 24 Heures du Mans, la LC2 atteint les 398 km/h en ligne droite. Henri Pescarolo a confié à propos de cette édition 1985 des 24 Heures du Mans qu’il avait tenté, sur sa voiture, de préserver la boîte de vitesses en imposant à son équipier un passage de vitesses différent du sien. L’un des deux passait la 1, la 2, la 3 puis la 4, l’autre passait la 1, la 2, la 3 et la 5… Une seule voiture a été utilisée au cours de la saison 1986 et Lancia se retira à la mi-saison pour manque de résultats. 

A savoir : fidèle à Pirelli, Lancia a débuté la carrière de la LC2 avec le manufacturier. Mais celui-ci n’apportait pas satisfaction. A Monza, les LC2 ne parvenaient pas à être performantes dans la durée, avec des enveloppes pneumatiques qui n’encaissaient pas la puissance du prototype et de ses 800 kg. Selon le pilote Piercarlo Ghinzani, ce sont des problèmes d’interprétation des données entre Pirelli, Lancia et Dallara qui ont mené à cet imbroglio, nécessitant un passage chez Dunlop dès Silverstone. En 1985, dans ce qui devait être la dernière saison du programme, les LC2 passèrent aux pneumatiques Michelin.

 

Lancia LC2 châssis LC2-0001

Au total, Lancia a assemblé sept châssis LC2 usine, aux couleurs de l'équipe Lancia Martini Racing. Les LC2 furent les seules Group C italiennes, et notamment les seules de cette époque à utiliser un moteur Ferrari ! LC2-0001 est le tout premier exemplaire produit.

Après avoir été accidenté aux essais à Monza pour ses débuts, le châssis a été réparé pour les 24 Heures du Mans, alors piloté par Alessandro Nannini, Jean-Claude Andruet et Paolo Barilla.

C’est au Japon qu’elle passa une partie de sa retraite sportive, dans la collection de Yoshijuki Hayashi. 

Elle symbolise l’audace de Lancia, la tentative du constructeur d’apporter une réponse à Porsche, avec une auto qui réunissait le savoir-faire de trois partenaires de haut-vol (Abarth, Dallara, Ferrari). Capable de frôler les 400 km/h dans les Hunaudières (sans les chicanes), cette LC2 bénéficie d’une certification d’authenticité Lancia Classiche, et a eu le droit à une restauration complète qui la rend prête à prendre part aux courses dédiées aux Group C, et en particulier à Le Mans Classic. 

Historique en compétition

10/04/1983 - 1000 km de Monza – Trofeo Filippo Caracciolo - Ghinzani / Fabi – essais seulement

18/06/1983 - 24 Heures du Mans - Alessandro Nannini / Jean-Claude Andruet / Paolo Barilla – abandon turbo (n°6)

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