1992 ALLARD J2X-C
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Une Group C 3,5l unique au monde qui a révolutionné l'aérodynamisme en Endurance
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Moteur Cosworth V8 3,5 litres DFR
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Châssis et carrosserie en fibre de carbone
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Conservée depuis prés de 20 ans par son propriétaire actuel
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Eligible aux événements les plus prestigieux : Dubai GP Revival, Goodwood Festival of Speed, Daytona Classic 24 Hour, Rolex Monterey Motorsports Reunion, Group C Racing & Le Mans Classic
Marque
ALLARD
Modèle
J2X-C
Année
1992
Numéro de châssis
J2XC001P
Châssis
KEVLAR CARBONE
Carrosserie
KEVLAR CARBONE
Moteur
FORD COSWORTH V8 3,5L DFR
Puissance
620 HP @ 12 000 t/min
Boite de vitesse
LEYTON-MARCH 6 VITESSES
Poids
800 KG
ELIGIBILITE
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
LE MANS CLASSIC
GROUP C RACING
DUBAI GP REVIVAL
SEBRING CLASSIC 12 HOUR by HSR
DAYTONA CLASSIC 24 HOUR by HSR
ROLEX MONTEREY MOTORSPOSTS REUNION
GOODWOOD FESTIVAL OF SPEED
"Il a été flatteur que la Peugeot 905 Evo 2 et, surtout, la Toyota GT-One aient montré plus qu'une ressemblance avec la J2X, même si l'Allard avait disparu depuis longtemps". John Iley, aérodynamicien de l'Allard J2X
La Allard J2XC est une Group C 3,5 litres unique au monde qui a révolutionné l’aérodynamisme en Endurance. Elle a beau avoir plus de trente ans, la Allard J2X-C reste toujours actuelle. C’est tout simplement parce que des voitures devenues iconiques telles que la Toyota GT-One, la Audi R8, la MG Lola et de de nombreux prototypes d’Endurance modernes sont les héritières de cette Group C révolutionnaire.
Ascott Collection est fière de proposer à la vente cette magnifique Group C 3,5 l pour la première fois depuis près de 20 ans. Le retour en piste de cette ALLARD J2X-C qui a inspiré les prototypes modernes de l’endurance serait ainsi un événement fabuleux.
Comme la Brun C91 que nous connaissons bien chez Ascott Collection, la Allard J2X-C a été construite à un seul exemplaire. Ce n’est pas leur seul point commun puisque ses ingénieurs concepteurs sont Chris Humberstone, Hayden Burvill et John Iley, précisément l’équipe en charge de la conception de la Brun ! Les deux Group C ont aussi en commun d’être restées durant plus de vingt ans au sein des collections respectives de leur précédents propriétaires et d’avoir eues des carrières sportives particulièrement courtes en période.
L’année dernière, la Brun C91 a fait un retour en courses historiques très remarqué en s’imposant aux Dix Mille Tours du Castellet face à une forte concurrence. Ascott Collection s’est donnée pour mission de permettre à la Allard J2X-C de revenir dans la lumière et pourquoi pas sur la piste !
La cahier des charges de la Allard visait à éliminer le sous-virage
L’équipe en charge du projet s’est vu confier un cahier des charges très précis. Les Group C qui étaient des voitures atteignant des vitesses très élevées aussi bien en ligne droite que dans les grandes courbes avaient à l’époque toutes une tendance au sous virage ce qui limitait sensiblement leur performance et endommageait prématurément leurs pneus. La Allard J2X-C avait pour ambition de régler ce problème…. Et ses concepteurs y sont parvenus !
Les options retenues pour la Allard reposaient sur la conception d’un châssis en fibre de carbone très étroit avec une simple bulle de cockpit permettant la création de tunnels très prononcés aussi bien au niveau de la carrosserie que sous la voiture. Le but était de pouvoir alimenter massivement en air l’aileron double plan qui était positionné en position basse. Le concept de la XJR 14 fut poussé à l’extrême sur la Allard. C’est ainsi que furent dessinées des ailes très proéminentes avec un design général toujours d’actualité.
La Allard devait donc être capable de développer une charge aérodynamique élevée tout en ayant une surface frontale minimum. C’est ainsi que les ailerons frontaux ont fait leur apparition. D’une façon générale, le problème récurrent de sous virage sur les Group C a été solutionné en ajoutant des appendices aérodynamiques sur les flancs des ailes avant. Cela apportait satisfaction en termes de sous virage à basse vitesse. Toutefois la perturbation du flux d’air à haute vitesse générée par ces flaps réduisait l’efficacité de l’aileron arrière, et donc la charge aérodynamique globale de la voiture. En somme la voiture perdait à haute vitesse, ce qu’elle gagnait à vitesse réduite.
L’utilisation des ailerons inclinables et d’un nez surélevé afin d’optimiser l’écoulement d’air sous la voiture se révéla être une excellente solution. Ce dispositif nouveau permettait à la fois de donner de l’appui sur le train avant tout en maintenant le flux d’air nécessaire au bon fonctionnement de l’aileron arrière.
Au niveau de la motorisation, c’est un grand classique. Le moteur Ford Cosworth V8 DFR d’une cylindrée de 3,5 litres est retenu. La voiture a été conçue pour recevoir différentes motorisations. Costas Los à l’origine du projet Allard espère convaincre Honda de fournir un bloc propulseur. Là encore les perspectives négatives des championnats Group C et IMSA GTP font renoncer Honda de s’engager dans la fourniture d’un moteur.
La boite de vitesse est une boite de vitesse à 6 rapports provenant de la Formule 1 Leyton House March.
L’utilisation du carbone se retrouve à tous les niveaux comme sur les plus belles réalisations de l’époque que cela soit pour la fabrication du châssis, de la carrosserie que des disques de freins.
Une carrière trop courte ruinée par la disparition future du Group C
En 1992, les perspectives du Championnat Group C étaient des plus sombres. Après avoir banni les moteurs turbos qui ont fait les grandes heures du Group C, le régulateur annonce que les voitures devront avoir un fond plat en 1994… C’est donc dans un contexte très difficile que les premiers tests ont été réalisés.
Il fut possible d’améliorer rapidement les performances de la voiture. A l’issue des premiers tests la voiture roulait à seulement 2 secondes du record du tour de la Jaguar XJR 14 sur le circuit de Mid Ohio et pourtant elle était montée de pneus BF Goodrich, jugés très mauvais à l’époque.
Lors des essais suivant à Talageda, Alabama, la Allard roule à 2 dixièmes de la Spice GTP de David Tennyson et à seulement une demi seconde du record du tour !
La voiture ne présentait aucun sous virage et Costas Los remarquait qu’il était possible d’effectuer de nombreux réglages différents contrairement au nombreuses Group C qu’il avait eu l’occasion de conduire durant ces dernières années.
Lors des essais suivants réalisés à Road Atlanta, le pilote de la Allard parvint à passer des courbes à fond de 5ème vitesse, démontrant une superbe tenue de route de la voiture.
Fin 1992, la Allard qui avait été développée pour des clients privés ne trouve pas preneur dans un contexte d’agonie des championnats Group C et IMSA GTP. Giampiero Moretti avait l’intention d’acquérir un exemplaire. Il fit d’ailleurs l’acquisition d’une show car et l’exposa à des fins promotionnelles de sa marque MOMO.
L’absence de débouchés commerciaux précipita la faillite de Allard Holding et l’abandon du développement de la voiture. Son nouveau propriétaire tenta de l’engager en course. Ainsi elle participe aux tests des 24 Heures du Mans en 1993. Sans aucune adaptation aérodynamique au circuit très rapide de la Sarthe, la Allard est pénalisée par un manque de vitesse de pointe. La Allard non peinte et dépourvue du moindre sponsor ressemblait toujours à un prototype. Elle ne sera finalement pas engagée en course. Un dernier galop d’essai est tenté à Laguna Seca en IMSA GTP où elle terminera en 9ème position, arborant toujours sa carrosserie brute.
Acquise en 2005 par le propriétaire actuel et désormais proposée à la vente
En 2005, la Allard J2X-C fut acquise par son propriétaire actuel qui participa à des événements historiques principalement aux Etats-Unis à Road America et Daytona. La superbe Group C fut invitée au Festival of Speed de Goodwood en 2007 dont le thème était : "Spark of Genius – Breaking Records, Pushing Boundaries." (Étincelles de génie - Briser les records, repousser les limites). Elle y avait bien sa place !
Cette pièce unique est désormais disponible à la vente. C’est une occasion unique d’acquérir une voiture qui a marqué une rupture dans l'évolution de la compétition automobile d'endurance. Elle est hautement éligible aux plus beaux événements de la planète et sur les courses historiques les plus prestigieuses.